Nouvelles toutes chaudes : voici le reportage que je viens de lire sur :http://www.el-mundo.es/diario/cultura/28n0106.html


Culture, mardi 28 décembre 1999

Ana Torroja regarde le Sud avec son nouveau disque."Passages d'un Rêve" est le 2ème disque en solitaire de l'ex-chanteuse de Mecano. Maurilio de Miguel.

Madrid. Que ça plaise ou non, il n'y a pas de doutes qu'Ana Torroja est toujours une boîte à surprises, maintenant qu'elle est, dans l'ère postmecano, une artiste en solitaire. Ca fait des années qu'elles est installée à Londres et qu'elle vit immergée dans la socio-culture du nord anglo-saxon et, cependant, à l'heure de continuer la chanson, elle revient au pays du Sud qui l'a vue naître comme étoile internationale. En plus, elle décide de chercher des producteurs et un reccueillement à New York pour qu'il ne manque rien à son dernier album, et finalement, elle termine en regardant plus au Sud encore, avec des percussions et des thèmes chauds.

"Passages d'un Rêve" est le titre de son nouveau CD, où en plus, elle a mit une image bohémienne. "C'est de la coquetterie féminine" signale l'ex-chanteuse de Mecano, sans oublier le look dont peuvent se rappeler les fans de son ancien groupe.Ceux là, qui peut être, soupirent encore en pensant à la scène. Ana Torroja revient en Espagne pour Noel. Elle le fait pour défendre une chanson ou elle se sent "plus sûre d'elle que jamais" en tant qu'interprète, car contrairement à Mecano, elle amène sous le bras des chansons où elle s'est impliquée en tant que compositeur et même dans les travaux de production

"Dans "Quand tu n'es pas là" par exemple, je crois que je me dévétis sentimentalement comme jamais, en refusant d'admettre que la distance c'est l'oubli comme il est chanté dans un certain boléro classique" déclare-t-elle à propos d'une de ses chansons.

Et concernant "Nana" chanson du cubain Louis Barberia qu'elle interprète, Ana dit : "que ce soit par des préjugés ou parce que l'affaire donne plus de tendresse que de glamour, la vérité c'est que le pop espagnol parle souvent d'amour, mais pas des enfants que celui-ci apporte. C'est pourquoi j'ai voulu le faire, en considérant que, en plus, ils peuvent être le lien des membres d'une famille détruite qui désire mutuellement la joie".

Il n'y a donc pas de frontières thématiques ni de clichés dans le scénario artistique de cette femme, disposée à grandir dans la chanson en essayant que sa voix ne la fasse pas devenir la Jeanette du XXIème siècle. Les années 90 s'efforcent de nous démontrer que, sauf des cas comme celui de Manolo Garcia, peu de groupes des années 80 ont finis en solistes à grands succès. Cependant on est face à une femme qui croit au destin avec une confiance presque boudhiste.

"Maintenant presque tout est plus facile. C'est si simple de vendre beaucoup de disques ou de ne pas en vendre un seul". Se pourrait il qu'Ana Torroja puisse encore vivre des succès générés pendant la bonne époque des frères Cano ? Peut être.Même si au moment de donner de la valeur à cette expérience, Ana veut tout éclaircir : "Avec Mecano, j'ai pu surtout arriver à connaître la juste valeur du succès qui te permet de respirer sans problèmes, à établir une distance salutaire face au milieu où tu travailles, en bref à avoir des amis et une vie privée en dehors du travail".

Avant sa tournée, avec sa nouvelle équipe qui l'emmènera sur le continent américain et sur la Péninsule où elle passera l'été en chantant, l'ex de Mecano ne s'inquiète pas de la période de vaches maigres que vit le pop espagnol. C'est qu'avant tout, Ana Torroja insiste sur la lecture positive de la vie et du métier : "Heureusement, la dernière tournée de Mécano s'est réalisée avec un nombre de concerts modéré, pour qu'elle ne soit pas trop fatigante. Et ces dans ces conditions que je pense remonter sur scène".


PS1 : l'autre jour (il était 23 h 00 sonnées) j'ai pu voir une interview sur la formation "Loona" dans le programme "Jam" de la chaîne allemande "Viva" dont les composants sont DJ Sammy et Carisma (Alias Marie José Van Der Kolk : rappelez-vous l'info sur cover de Salvador Dali). Bon, ce qu'a dit DJ Sammy était intéressant car "Mecano est l'un de mes groupes préférés" d'ailleurs, il a passé des scènes des clips "No hay marcha en Nueva York et (naturellement) "Hijo de la Luna" (on voyait Ana avec une tresse, très belle comme d'habitude, je crois que ce sont des scènes d'un passage à la TV) ils n'ont retransmis que quelques secondes de chaque clip, mais c'est mieux que rien.

C'est toujours un plaisir de pouvoir voir des scènes de ce groupe en dehors de l'Espagne.

Salutations, de Manuel Ventura (Allemagne).

PS2 : DJ Sammy est de Palma de Mallorca, quelqu'un le savait ?

Traduction de Rebecca APINANIZ,
d'après un mail de Manuel Ventura sur l'article paru sur le site
http://www.el-mundo.es