Ya viene el Sol.
Le Soleil arrive.
1 - On compte pour rien
("No pintamos nada" - I.Cano)
On compte pour rien, on nous d'mande rien,
ils décident de tout, sans rien nous demander.
On dit qu'ils préparent une grande bataille,
L'Est contre l'Ouest et notre maison
dévastée.
Prêt, prêt, tout est déjà
prêt pour commencer le feu,
prêts, prêts, tout le monde prêt car
ça va débuter.
On compte pour rien, on ne nous d'mande rien,
il va y avoir une fête puis ensuite il y aura plus
rien.
Regarde comme ce sont des bêtes qui se mettent
à tirer,
et nous en plein milieu sans rien manger et sans boire.
Regarde comme ils sont bêtes,
comme ils jouent à être des hommes,
avec les tanks, les batailles, les conquêtes
et les petites médailles.
Prêt, prêt, tout est déjà
prêt pour commencer le feu.
Qu'est ce que tu peux faire, si tu veux partir d'ici
?
Qu'est ce que tu peux faire, si tu veux survivre à
ça ?
2 - Le Soleil arrive
("Ya viene el sol" - I.Cano)
Il n'y a plus d'vent, l'hiver est fini.
Je sais, je sais, je sais, je sais.
L'été est arrivé, le très bel
été,
et ceux qui viennent du Nord
sont super blancs.
Retourne toi car tu vas te brûler,
tu vas t'brûler, tu vas t'brûler,
toutes les filles sont les mêmes.
J'sais pas c'qu'on va faire de tous ces touristes.
Le soleil arrive, par ici, par là bas,
par les montagnes et les plages, il arrive
par ici, par là bas,
toutes les filles veulent le connaitre.
Ils sont fatigués, ils ont de drôles de
yeux,
Je sais, je sais, je sais, je sais.
Aves les grosses chaleur arrive la sueur,
et ceux qui viennent du Nord
veulent de l'eau.
De l'eau, de l'eau, de l'eau
qui descend de la montagne,
et nous rafraîchit et nous aide
à passer toute la semaine.
J'sais pas c'qu'on va faire de tous ces touristes.
Le soleil arrive, par ici, par là bas ...
3 - La Gare
("la Estacion" - I.Cano)
Tous les souvenirs que j'ai gardé de ma
chambre,
se sont tous bien cachés tout au fond de la gare.
Tous les moments passés à lire des
histoires,
sont seuls.
Ils ont ouvert une boîte, dediée aux
loisirs,
si tu n'as pas de francs, ici t'as pas de futur.
Chez moi ils décident, qu'ils vont prendre un
hote,
il dormira dans ton lit, il vivra dans ta chambre.
Tous les souvenirs que j'ai gardé de ma chambre,
se sont tous bien cachés tout au fond de la gare.
Tous les moments passés à lire des
histoires,
sont seuls sous le sol d'un wagon.
Tout ce que tu voulais, tu l'as gardé au fond de
toi,
tant d'années ensembles, elles sont toutes dans ton
âme.
Tu n'dors pas en pensant, qu'quelqu'un va voler tes
rêves,
qu'il dormira dans ton lit, qu'il vivra dans ta chambre.
Tous les souvenirs que j'ai gardé de ma chambre
...
4 - Hawaï, Bombaï
("Hawaii-Bombay" J-M Cano)
Hawaï, Bombaï, sont deux paradis,
que quelques fois je fais dans mon appart,
Hawaï, Bombaï, c'est ce qui n'existe plus.
Hawaï, Bombaï, je rentre dans mon bain,
j'y mets des sels et je fais des brasses,
mais pour nager, le mieux c'est vraiment la mer.
Et en mettant mon maillot de bain, je me demande :
quand vais je aller à Hawaï, aïe ?
et en me passant de la crême, je me demande :
quand vais je aller à Bombaï, aïe ?
Hawaï, Bombaï, couché dans un hamac,
Hawaï, Bombaï je joue des maracas,
pachin, pachin j'chante une chanson de Machin.
Hawaï, Bombaï, au coucher de soleil,
Hawaï, Bombaï on se donne un baiser,
fais moi l'amour en face du ventilo.
Et en mettant mon maillot de bain, je me demande ...
5 - Le Moustique
( "Mosquito" I.Cano - A. Torroja)
Voici l'histoire du célèbre fugitif,
qui se cache des flics, qui échappe au
châtiment,
que les chiens de policiers prennent pour 1 ennemi,
un assassin, un assassin, un moustique assassin,
que l'on tue, que l'on brûle, que l'on
écrase
s'il le faut, car il brise le silence et
te pique dans le dos.
Qui comprend leurs vrombissements ?
Qui comprend leur petite taille ?
Qui comprend que des p'tits êtres
puissent faire autant de mal ?
Il ferme toujours les persiennes,
il ferme toujours les fenêtres,
mais il y a toujours un moustique
qui se glisse par la serrure.
Et ils se battent, et ils se battent,
à coup de picqûres dans l'dos.
La nuit arrive, ferme la fenêtre,
il y a un bruit, tu prépares une
stratégie,
sous le lit ou sous le frigo, où tu te caches ?
sors que je te voie.
Regarde sur ton dos, tu verras l'ennemi,
il y a un moustique qui s'est endormi,
lance lui un marteau, lance lui une valise,
en une seconde commence la guerre.
Suis bien l'histoire du célèbre fugitif
...
La nuit pour le moustique n'aura plus de fin,
le mur en résonne et la ville en résonne.
6 - Je cherche quelque chose bon marché
("Busco algo barato" - I.Cano)
Les magasins de la vingtième rue,
sont vraiment le musée de tous les gens,
des choses pas chères qui attirent l'attention.
Parmis les torchons et les chemises de nuit,
les gens recherchent de nouvelles sensations,
acheter bon marché donne une drôle
d'excitation.
Je cherche, je cherche, je cherche entre les torchons
je cherche, je cherche, quéque chose de pas cher,
je cherche, je cherche, je cherche des chaussures,
je cherche, je cherche quéque chose de pas cher.
Il y des choses étranges dans toute cette
ambiance,
des choses usées avec des odeurs de gens,
la vingtième rue vous donne une drôle de
vibration.
Parmis les meubles, parmis les vendeurs,
j'ai vu un tableau, j'ai vu des pendantifs,
un cimetière de choses de grande valeur.
Je cherche, je cherche, je cherche entre les torchons
...
7 - Air
("Aire" - JM Cano)
Une nuit de gueule de bois, en essayant
d'm'révéiller,
j'ai senti que par mon ventre j'commençais à
me dégonfler,
que mon corps se plissait, comme un papier
végétal,
et je passais, comme c'est curieux à un état
gazeux.
Après la métamorphose, je me sentais vraiment
mieux,
j'étais un air gris obscur, avec beaucoup de
pollution.
On remarquait de toutes façons, que j'étais
un air de ville, bien qu'il ne soit pas le meilleur
c'est celui que préfère l'homme.
Air, j'ai révé un moment que j'étais
de l'Air,
oxygène, nitrogène et argon,
sans aucune forme concrète,
ni odeur, j'étais de l'air, je volais.
Comme je suis toujours très conscient,
même dans cette situation,
j'ai décidé d'être conséquent
avec ma nouvelle dimension,
J'ai essayé d'être respiré,
par celle qui dort à mes côtés
sans rentrer dans les détails,
je sais faire de meilleures choses.
Comme l'expérience sexuelle ne m'avait pas
satisfait,
j'ai fait gonfler les vapeurs, je suis dev'nu un
houragan,
j'ai fais 3 ou 4 tours, mais au 5ème j'étais
nase,
cette chambre est trop petite pour les rêves que je
fais.
Air, j'ai révé un moment que j'étais
de l'Air ...
Je regrette pour ma fiancée et le verre que j'ai
cassé,
j'ai sauté par la fenêtre et j'ai sauté
en piqué,
mais j'ai pas eu de chance et quand j'allais remonter,
je suis redevenu humain, ne loupez pas mon enterrement.
Air, j'ai révé un moment que j'étais
de l'Air ...
8 - Je me moque de Janeiro
("Me Rio de Janeiro" - JM Cano)
Peu m'importe que l'on me montre,
si je me promène déguisé,
c'est mon propre Carnaval.
Vraiment quelle grosse bêtise,
et quel manque d'imagination,
être discret toute la journée.
Je me moque de Janeiro, je me moque de Janeiro, je me
moque de Janeiro, je me moque de Janeiro.
Les gens se moquent de moi,
ils disent que c'est une frivolité,
changer autant de vêtements.
Mais moi je suis satisfait,
parce que j'ai toujours révé,
de ressembler à Mortadelo.
Je me moque de Janeiro ...
Moi tout ça, ça m'fait bien rire.
Je me moque de Janeiro ...
Quelques petites observations
pour bien comprendre cette chanson, il y a un jeu de mots
avec Rio de Janeiro, "je me moque" se dit en espagnol : "me
rio", en référence au Carnaval de Rio de
Janeiro.
Mortadelo est un personnage de
BD, c'est un détective assez sympa qui comme par
magie devient tout ce qu'il est possible d'imaginer : un
toréro, une mouche, un marteau, vraiment n'importe
quoi, d'où l'envie de lui ressembler dans cette
chanson.
9 - Japon
(Japon - I.Cano)
tu te lèves et dans le train,
tu regardes toute la voie.
Suis le rythme de la vie,
les leviers et les fumées,
deux moteurs font bouger le monde,
suis le rythme de la vie.
Parmis des milliers de visses,
ils vivent au Japon,
ils sont plus d'un million, où le soleil se
lève.
Ils sont pas blonds, ils sont pas grands,
ils ont le style d'une montre,
dans un mètre y en a deux,
où le soleil se lève.
Ecoute la sonnerie pour aller manger,
écoute la sonnette pour débaucher.
Suis le rythme de la vie,
monte, descends, rêve, vis,
tout le monde te sourit.
Suis le rythme de la vie.
Les un disent qu'ils sont fidèles à
l'Empereur,
d'autres disent qu'ils fidèles à
l'ordinateur.
Les un disent, les un disent, les un disent ...
10 - La Carte de ton coeur
Du ciel un oiseau est venu,
il a aterri dans tes cheveux,
il a volé tous les secrets,
de ton silence.
Tu as voulu le mettre dans une cage,
tu as voulu le mettre dans ton lit,
mais les fenêtres de ta chambre,
donnent sur le vent.
Tu sais où il voyage, et tu le suis sur la
carte,
la route de ton coeur.
Retourne toi, laisse ouverte la porte,
laisse le voler, laisse le rêver.
Retourne toi, laisse ouverte la porte,
tu te fatigueras, de pleurer autant.
Tu sais toujours par les valises,
où l'oiseau est parti en voyage,
tu as la maison remplie de fleurs
de toutes parts du Monde.
De l'Inde il t'a apporté un rêve,
de l'île il t'a apporté une
presqu'île,
tous les cadeaux sont petits,
s'il y a un bisou.
Tu sais où il voyage, et tu le suis sur la carte
...
Traduction / adaptation : Rébecca
APINANIZ
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